Bretagne et Grand Ouest

Chers amis !

L’Union des Comités des Mères de Soldats de Russie apprécie grandement l’attention que vous portez à nos nombreuses années de travail dans le domaine des droits de l’homme. Vous avez soutenu nos efforts pour sauver des prisonniers pendant la guerre de Tchétchénie en 1995-97, pour mettre fin aux hostilités et pour parvenir à un accord de paix entre les dirigeants Ichkériens et Russes.

Depuis 2014, une terrible tragédie se déroule sur le sol ukrainien : L’État russe détruit des villes et des villages florissants et les personnes qui y vivent. Elle détruit les hôpitaux, les écoles et le système de survie. Elle prive les gens de logement, d’eau, de chauffage et d’électricité. Des millions de citoyens ukrainiens sont contraints de fuir leur patrie sous les bombardements et les tirs d’artillerie, de quitter leurs maisons en ruines.

Que peuvent faire les mères soldats de Russie contre la guerre, sous la censure politique et militaire, alors que toute parole ou action condamnant la guerre nous menace de prison ? Nous continuons à aider les familles dont les droits sont violés. Notre domaine est l’armée. Comme dans l’histoire du mouvement, comme dans les guerres précédentes en Russie, il y a des prisonniers, des familles de morts, des disparus.  Comme auparavant, nous exigeons que les autorités russes respectent le droit international humanitaire à l’égard des combattants et des civils en Ukraine. Cet objectif est plus difficile à atteindre aujourd’hui qu’auparavant.

Toutes les informations sur les actions des autorités militaires, sur le sort des prisonniers de guerre ukrainiens, sur les civils déplacés en Russie, sur les enfants emmenés en territoire russe sans parents ont été classées.

Les normes de la troisième convention de Genève ne sont pas respectées en ce qui concerne leurs soldats russes : les blessés et les corps des morts restent sur le champ de bataille. Les proches ne sont pas informés du sort de leurs fils, maris et frères.

Les efforts du Comité international de la Croix-Rouge sur le territoire de la Russie sont presque inefficaces.

Les journalistes français couvrent notre travail sur les droits de l’homme. Mais je pense qu’ils ne peuvent pas transmettre pleinement l’horreur des crimes de guerre russes en Ukraine. Cette guerre a rendu l’humanité entière dangereuse : la Russie menace d’utiliser des armes nucléaires. La réalisation de ces menaces est réelle.

Je demande le soutien des militants pacifistes français : utilisez votre autorité pour faire sentir aux politiciens français combien les actions du gouvernement et de l’armée russes sont dangereuses et inhumaines, que la Russie doit être forcée à faire la paix et à libérer les territoires annexés de l’Ukraine : le Donbass et la Crimée. Les négociations avec la Russie ne sont possibles qu’après cela – c’est la position des Ukrainiens exprimée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce n’est qu’alors qu’il sera possible de sauver des dizaines de milliers de vies de civils et de soldats. En Ukraine, de nombreuses personnes âgées et malades sans défense ont besoin d’un soutien social et médical.

La position actuellement en vogue consistant à blâmer l’ensemble du peuple russe pour les crimes de l’État ne me semble ni juste ni raisonnable. Les organisations russes de défense des droits de l’homme et les organisations caritatives continuent de travailler. Il existe des journalistes indépendants et des médias qui montrent la vérité.

Je vous remercie de votre attention. J’espère votre soutien.


Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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