Bretagne et Grand Ouest

La France doit ratifier le Traité d’Interdiction des armes nucléaires adopté à L’ONU le 7 juillet 2017

Hier 12 octobre 2017 à l’initiative du Mouvement de la paix une réunion s’est tenue sur le thème « le Traité d’interdiction des armes nucléaires et l’aspiration de la population à vivre en paix et en sécurité » à la veille de la venue de Florence PARLY, Ministre des armées, à Brest.

réunion de l'UEP et le Mouvement de la paix

Les personnes et organisations présentes ont chargé le Mouvement de la Paix et l’Université Européenne de la Paix d’exprimer publiquement une synthèse de cette réunion.

Les militants et représentants d’organisations présentes (Mouvement de la paix, Université Européenne de la Paix, CGT, Asso des irradiés de l’Île Longue, AE2D, PCF, Ensemble!, EELV) ont rappelé l’événement historique que constitue l’adoption aux Nations Unies par 122 états d’un Traité d’interdiction des armes nucléaires qui interdit la possession, la construction et la menace d’utilisation des armes nucléaires. Ils se sont réjouis de l’attribution du prix Nobel de la Paix au réseau ICAN dont plusieurs organisations présentes sont membres.

Avec ce traité et l’attribution du prix Nobel de la Paix à ICAN, nul et surtout pas Florence Parly, Ministre des armées, ne peut ignorer que les armes nucléaires sont illégales, dangereuses, coûteuses et éthiquement inadmissibles. Les seules bombes présentes à l’Île longue sont capables de tuer de l’ordre de 400 millions de personnes.

Les participants ont dit leur stupéfaction aux propos de Florence Parly qui a affirmé à Brest le 21 septembre, lors de la Journée internationale de la paix, que la mise en œuvre de la loi de programmation militaire nécessitait de renouveler une nouvelle fois et en totalité la flotte de sous-marins nucléaires à raison de 6 milliards d’euros par an. Il est inadmissible que la France se mette hors la loi internationale au moment où les Nations Unies, 122 Etats, le comité du Nobel de la Paix et les peuples réaffirment l’illégalité et donc la nécessité d’éliminer les armes nucléaires.

Les militants et organisations présentes, membres du Collectif En Marche pour la Paix qui rassemble 120 organisations en France, demandent que la France ratifie le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Ils ont décidé de tenir dans les meilleurs délais une réunion régionale visant

  • à organiser de manière la plus unitaire possible le rassemblement d’un maximum d’organisations et de citoyens pour obtenir que la France ratifie au plus vite le traité d’interdiction des armes nucléaires
  • à préparer l’organisation d’une campagne décentralisée de signatures de la pétition pour la ratification du traité d’interdiction des armes nucléaire, lancée par le collectif En marche pour la paix, qui a déjà recueillie de l’ordre de 7500 signatures
  • à organiser le maximum d’initiatives et de débats autour de la projection du film « La bombe et nous »
  • à préparer une grande manifestation régionale publique au printemps 2018 pour exiger la ratification du traité

Dans le même temps les participants attirent l’attention des pouvoirs publics sur le fait que le mouvement en faveur de l’abolition des armes nucléaires semble irrémédiable et que les politiques seraient bien inspirés de commencer à imaginer un autre avenir pour la région brestoise que celui dessiné autour des armes nucléaires. Ce serait le moment d’engager au niveau du Pays de Brest une réflexion collective sur un plan de développement de la rade centré sur de nouvelles activités industrielles -navales et autres, comme par exemple dans la recherche développement en imagerie médicale pour des activités industrielles créatrices d’emplois de haut niveau pour la région brestoise.

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Université européenne de la paix

Roland Nivet, responsable régional du Mouvement de la Paix
Roland Penanros, responsable de l’Université Européenne de la Paix

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