Bretagne et Grand Ouest

Armes nucléaires: les 13 et 14 février 2014, 146 pays se sont mobilisés pour sauver la planète.

Pourquoi la France est-elle absente de ces réunions internationales pour le désarmement nucléaire?

Quelles mesures sont prévues pour protéger la population de Rennes Métropole et du Département en cas d’explosion, même accidentelle d’une bombe atomique?

L’an dernier le comité d’Ille-et-Vilaine du Mouvement de la Paix avait alerté les députés et les autorités du département sur la nécessité d’intervenir auprès du gouvernement Français pour que la France soit présente à la conférence tenue à Oslo en Mars 2013 sur les conséquences humanitaires des armes atomiques.

Les 13 et 14 février 2014, 146 États se sont réunis à Nayarit, au Mexique, pour la « Seconde conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires. »

Pour la seconde fois la France aura brillé par son absence irresponsable considérant la conférence « comme une enceinte inappropriée pour discuter des armes nucléaires. »

Il y d’autres moyens moins dangereux pour l’humanité pour assurer la sécurité de la France. En quoi et de qui les armes nucléaires nous protègent-elles?

Quel serait le coût pour les citoyens français et ceux du monde entier si elles venaient à être utilisées? Autant de questions sur lesquels 146 États, ainsi que le comité international de la Croix Rouge et les agences des Nations Unies réfléchissent mais que la France semble ignorer.

Le comité 35 du Mouvement de la Paix estime que l’absence de la France à cette conférence est irresponsable. Il souhaite que les autorités départementales et les députés du département interviennent auprès du gouvernement pour l’alerter sur l’importance d’une présence française à cette conférence.

Le comité 35 du Mouvement de la Paix estime que la France qui invoque encore l’imminence d’une « menace contre les intérêts vitaux » de notre pays pour moderniser ses armes nucléaires et y consacre 23 milliards sur d’euros sur 6 ans dont 1O milliards pour la construction de nouvelles armes atomiques viole le Traité de Non-prolifération nucléaire qu’elle a signé.

La société civile réunie sous la bannière d’ICAN (campagne internationale pour le désarmement nucléaire) était présente à Nayarit.

Pour le réseau français, Jean Marie Collin qui était présent au rassemblement du 9 juin 2013 devant la base de sous-marins nucléaires de l’Ile Longue à Crozon a exprimé les exigences qu’il avait partagées avec nous ce jour-là en appelant les États à entamer des discussions pour un Traité d’interdiction totale des armes nucléaires.

Le comité 35 du Mouvement de la paix, qui a décidé lors de sa dernière Assemblée générale que l’action pour sensibiliser sur la dangerosité des armes atomiques et l’obtention d’un traité d’interdiction sera une de ses priorités en 2014 et 2015 relaiera cette conférence, et s’adressera dans les semaines et mois qui viennent à l’opinion publique à travers une pétition et des actions décentralisées dans les principales localités du département.

Nous entendons aussi avoir des informations auprès du Préfet d’Ille et Vilaine sur les mesures qui sont prévues pour protéger la population de Rennes Métropole et du département en cas d’explosion, même accidentelle d’une bombe atomique.

Pourquoi la distribution de pastilles d’iode n’a été faite que dans les écoles et pas en direction de l’ensemble de la population du département?

Le Mouvement de la Paix-comité départemental 35 (contact 06-85-02-87-14).

 

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