Bretagne et Grand Ouest

Chers amis du monde de la France !

Salutations du côté russe de la mer Baltique. Malheureusement, je ne suis pas avec vous aujourd’hui comme je l’étais il y a 4 ans. Les politiciens essaient de nous diviser, nous qui vivons en Russie et en Europe ! Mais nous, amis du monde, devons être ensemble en ces temps troublés. Merci donc à Roland Nivet de m’avoir invité à m’adresser à vous aujourd’hui.

Je suis à 2 500 kilomètres de vous, sur la ligne de confrontation militaire entre la Russie et l’OTAN. Cette ligne longe la mer Baltique, à 70 km de chez moi.

Tout près, non loin de Saint-Pétersbourg, se trouve la plus grande grappe nucléaire d’Europe.

Une alarme de raid aérien a retenti ici il y a une semaine.

Elle a été sondée par les autorités régionales pour les 2 millions d’habitants de la région de Leningrad. C’était un exercice en cas de guerre.

C’était un signal non seulement pour nous qui vivons en Russie, mais aussi pour tous les habitants de l’Europe. Les politiciens sans talent nous préparent à l’éventualité d’une guerre sur le continent européen, où environ 120 unités de production d’énergie nucléaire sont en service et des dizaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs sont stockées.

La situation de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya en Ukraine montre que le soi-disant « atome pacifique » n’est plus pacifique. Les centrales nucléaires sont devenues une nouvelle arme de destruction massive. Cette arme est plus dangereuse que les armes nucléaires. Ils sont devenus un instrument de chantage et une menace de contamination radioactive de l’hémisphère nord. C’est dangereux non seulement pour nous mais aussi pour des dizaines de générations à venir. Une prise de contrôle armée d’une centrale nucléaire pourrait être utilisée par des pays qui ne possèdent pas d’armes nucléaires. En fait, l’idée de non-prolifération nucléaire s’est effondrée.

Toute l’Europe est en fait minée par des centrales nucléaires !

Chers collègues !

Les mécanismes institutionnels de la sécurité mondiale sont en train de s’effondrer. Les Nations unies et l’Agence internationale de l’énergie atomique se sont révélées incapables de mettre un terme aux hostilités et à la prise de contrôle armée de la centrale nucléaire de Tchernobyl, Zaporizhzhia, en Ukraine.

Le célèbre physicien Albert Einstein a fait remarquer un jour que s’il y a une crise dans le système, il est impossible de trouver une issue à cette crise si les acteurs qui ont créé cette crise sont impliqués.

Il y a maintenant une crise systémique mondiale. Elle nécessite un reformatage de l’ensemble du système de sécurité. Je pense qu’en Russie, en France et dans d’autres pays, nous devons rechercher des mécanismes permettant de créer un besoin social pour une nouvelle architecture de sécurité. Pour ce faire, tous les mouvements socialement actifs doivent s’unir. Par exemple, nous, les Amis du Monde, disposons d’une bonne base pour des actions conjointes avec des organisations de défense de l’environnement, des droits de l’homme, du changement climatique et du mode de vie traditionnel des peuples autochtones.

Un bon exemple de la mise en œuvre d’une telle stratégie a été fourni par les communistes français. La récente Fête de l’Humanité a été fréquentée par 4 fois plus de personnes que les communistes français.

Il s’agissait de discussions sur la guerre et la paix, la sécurité environnementale et climatique, et le rôle de l’OTAN dans la crise ukrainienne. Des experts, des politiciens, des représentants de mouvements socialement actifs de nombreux pays ont pris part aux discussions.

Le besoin de solidarité de tous les partis et mouvements à vocation sociale a été la principale conclusion de la Fête de l’Humanité.

Il serait formidable que la France, la Russie et l’Ukraine discutent d’éventuels plans d’action commune en Europe.

Le mouvement pour la paix en Russie traverse actuellement une phase difficile. Toutes les organisations et tous les mouvements socialement actifs sont soumis à une pression sans précédent de la part de l’État.

Les médias indépendants de Russie ont été fermés. Les chaînes d’information publiques font de la propagande sur la nécessité d’une opération militaire spéciale en Ukraine. Il est dit qu’en fait la Russie est en guerre avec l’OTAN sur le territoire ukrainien.

Après le 21 septembre, lorsque le président russe a signé le décret « Sur la mobilisation militaire partielle ». 300 000 citoyens, environ 1 million de jeunes ont quitté le pays.

Tous les opposants publics se voient infliger d’énormes amendes par les autorités, qui servent effectivement à soutenir les combats en Ukraine.

Dans une quinzaine de jours, la situation des opposants au gouvernement deviendra encore plus difficile et dangereuse. Une nouvelle loi entre en vigueur le 1er décembre. Les opposants publics aux autorités risquent d’être emprisonnés pendant plusieurs années en tant qu' »agents étrangers ».

Les autorités russes ont effectivement coupé le retour d’information de la société civile. Les décisions sont prises au Kremlin par un cercle étroit d’officiers militaires. La diplomatie ne fonctionne pas.

Je suggère que nous, participants au mouvement pour la paix en Russie, en Ukraine, en France et dans d’autres pays, lancions un appel aux présidents de la Russie et de l’Ukraine, ainsi qu’aux chefs des États qui fournissent des armes à l’Ukraine et à la Russie. Demandons-leur instamment d’appeler à un cessez-le-feu en Ukraine à Noël prochain. Ce cessez-le-feu de deux semaines pourrait s’étendre du 25 décembre (qui est le Noël catholique) au Noël orthodoxe du 7 janvier. Cela pourrait être un signe d’humanité et de réconciliation.

La trêve de Noël, au plus fort de la Première Guerre mondiale en 1914, a été un symbole d’espoir car les peuples des pays en guerre ont organisé leur propre trêve et se sont unis dans une réconciliation et une fraternisation spontanées.

L’armistice pourrait être un triomphe de l’humanité sur la haine et la violence qui dominent aujourd’hui.


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