MARCHE DU MENEZ HOM POUR LA PAIX ET LE DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE
Les médias en parlent
Journal Ouest-France du lundi 10 août 2015. Edition : Finistere – Rubriques : Départementale
Une marche pour la paix à Plomodiern
Une centaine de manifestants se sont réunis hier. Ensemble, ils ont marché pour promouvoir une politique de paix.Les manifestants s’apprêtent à partir pour le sommet du Menez-Hom
Hier matin, une petite centaine de manifestants s’était donné rendez-vous près du mémorial de la résistance de Sainte-Marie du Menez-Hom à Plomodiern, comme c’est le cas depuis vingt ans. Ils venaient de tout l’Ouest à l’invitation de Roland Nivet, responsable régional et de deux animateurs de comités du Finistère.
Christian Colimard, animateur du comité sud Cornouaille, définit ce rassemblement comme « un rendez-vous annuel dans le cadre de la commémoration du 70e anniversaire du double bombardement sur Hiroshima et Nagasaki. Pour promouvoir un objectif de réduction des armements et une politique de paix. Le mouvement citoyen n’est pas assez puissant pour contrarier les partisans de la logique de puissance atomique. Nous maintenons ces rendez-vous de sensibilisation nécessaires si on veut obtenir la paix ». Christian Nivet se réjouit de l’accord international récemment passé avec l’Iran et considère que c’est un moment propice pour avancer mais regrette que les gens ne s’engagent pas suffisamment.
Vers les 11 h, les manifestants se sont transformés en randonneurs pour poursuivre l’action au sommet du Menez-Hom. Là, ils ont installé un faux missile, symboliquement tourné vers l’Ile Longue « mais nous ne sommes pas belliqueux ». Chacun a ensuite signé une pétition qui sera expédiée au président de la République. La journée s’est terminée par une baignade à Pentrez.
Le Télégramme du 11 août 2015. Edition CHÂTEAULIN
Mouvement de la Paix. « Plus jamais de bombes atomiques! »
Extraits :
Dimanche, pour le 70e anniversaire de Hiroshima et de Nagasaki, le Mouvement de la paix est revenu au Ménez-Hom pour exiger un monde « sans guerres et sans armes nucléaires ».
« Plus jamais de bombes atomiques ! ».
C’est ce que veulent les participants qui se sont réunis, dimanche matin, à Plomodiern, aux monuments aux morts de Sainte-Marie du Ménez-Hom.
Depuis 30 ans
Cela fait 30 ans que les participants, qui viennent de toute la Bretagne et qui sont issus de différents groupes contestataires (Pax Christi, Artistes pour la paix, Alternative non violente, Association rennaise des éducateurs à la paix, etc.), se retrouvent à la date du 9 août pour commémorer en même temps que faire valoir leurs revendications, l’anniversaire du largage des bombes américaines (6 et 9 août 1945 sur Nagasaki et Hiroshima).
150 personnes
Roland Nivet, responsable de région, a rassemblé près de 150 personnes pour une montée symbolique au Ménez-Hom, un pique-nique, puis un débat ouvert et enfin un bain, à Pentrez. Pas assez entendus Malgré le traité de désarmement signé par la France, Roland Nivet considère que les participants à la paix ne sont « pas assez entendus ». La Bretagne et l’île Longue restent des points stratégiques où « 5 milliards d’euros sont engloutis » par an pour armer la nation, mais aussi rénover et moderniser les infrastructures ou les missiles. « Et ce n’est pas fini », déplore-il, assurant que de « nouvelles enveloppes financières » sont prévues dans ce domaine.
« Les accords avec l’Iran sont une bonne base de travail mais ils ne vont pas assez loin », considère-t-il et il faudrait d’abord pour ce meneur d’idées « commencer par faire le ménage en France et en Bretagne, notamment ».
Un appel impératif sur le Ménez-Hom, l’occasion a été saisie de lancer un appel « contre les armes atomiques en général d’où qu’elles viennent ». L’association Mouvement de la Paix a distribué des cartes qui seront à expédier à l’Élysée afin de « sensibiliser » le président à leurs revendications. Il a été annoncé aussi que les 9, 10 et 11 octobre, une délégation et deux survivants japonais seraient invités à participer à un débat.
FR3 Ouest a relaté cette initiative ainsi que celle réalisée par le comité du Mouvement de la Paix d’Angers lors du journal Télévisé 19/20.