Suite à la publication de leur note sur la renégociation des contrats d’Areva au Niger, Oxfam France vient de lancer une pétition urgente pour essayer d’influencer le processus et exiger:
- qu’il soit transparent
- qu’Areva ne marchande pas ses impôts avec Niamey
Cliquez ici pour signez la pétition…
Aujourd’hui, les contrats d’Areva avec le Niger sont négociés dans la plus grande opacité, et Areva essaierait encore d’obtenir des exemptions et avantages fiscaux, sous prétexte que son activité au Niger ne serait pas rentable.
La société civile nigérienne – notamment le ROTAB-PCQVP Niger – demande que ces contrats soient négociés de façon démocratique, avec un débat au Parlement. Les termes signés les engageront pour les 10 ans à venir peut-être: ça ne peut pas se passer de façon secrète, dans un contexte de menaces d’Areva (annonce de fermeture de mine – sur laquelle ils sont revenus entre temps – signature d’un contrat avec la Mongolie – pur coup de bluff puisque l’uranium n’y sera pas exploité avant 10 ans…).
Pour les soutenir, Oxfam France a lancé cette pétition.
N’hésitez pas à signer et à faire circuler dans vos réseaux:
- Parce qu’il est temps de s’attaquer à l’opacité des industries extractives en Afrique
- Parce qu’il est inacceptable qu’une multinationale s’autorise à négocier ses impôts avec l’Etat le plus pauvre du monde (dernier dans le classement de l’indice de développement humain des Nations Unies)
- Parce que le gouvernement français est actionnaire à plus de 80% d’Areva: il ne peut pas prétendre être impuissant face aux agissement de l’entreprise, et doit se montrer cohérent avec sa position affichée de « champion » de la transparence dans les industries extractives (voir ses positions au niveau européen sur le reporting pays par pays)
- Parce que le Niger a vraiment besoin de ressources fiscales, pour financer l’accès aux soins, l’éducation, l’agriculture.
Cliquez ici pour signez la pétition…