C’ÉTAIT IL Y A 74 ANS… L’ARMÉE ROUGE LIBÈRE LE CAMP D’AUSCHWITZ.
Le 27 janvier 1945, l’Armée Rouge libérait le plus grand camp d’extermination jamais créé.
Nous connaissons tous, plus ou moins bien, les raisons du conflit qui opposèrent les Alliés et l’Axe. Nombre de films ont tenté d’illustrer les faits. Cependant, nous sommes probablement loin d’imaginer ce qu’ont réellement vécu tous ces Juifs, à l’époque, persécutés, et exterminés. Le 27 janvier 1945 marque la fin d’un calvaire pour beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants, détenus au camp d’Auschwitz, situé près de Cracovie en Pologne… Néanmoins, s’ouvrit le début d’un autre calvaire pour bon nombre de survivants, qui furent évacués du site par les nazis…
Quatre mois à partir de janvier 1945, c’est le temps qu’il aura fallu pour libérer totalement les camps de concentration.
Mais pour beaucoup, ce fut l’épreuve la plus rude. Les nazis, observant l’avancée des armées des Alliés, décidèrent d’évacuer un à un tous les camps. À partir de ce moment-là, des milliers de personnes furent conduites sur des chemins longs, au cours desquels énormément perdirent la vie, affamés, et affaiblis. On donna le nom de « marches de la mort » à cette étape, étant donné les déportés qui moururent d’épuisement, ou furent exécutés par les SS, car ne parvenaient plus à mettre un pied devant l’autre.
Les soldats russes de l’Armée Rouge sont ceux qui délivrèrent le camp d’Auschwitz. Au préalable, les nazis avaient pris le soin de détruire les chambres à gaz et les crématoires, ainsi que de brûler leurs archives. Ce faisant, ils espéraient dissimuler l’ampleur du massacre perpétré. Tous les juifs valides furent évacués du camp par les soldats allemands. Seuls les malades ont donc été retrouvés par l’Armée Rouge.
C’est avec effroi que les soldats russes découvrent l’état des quelques 7.000 juifs ayant survécu, malades et épuisés, mais aussi un nombre importants de cadavres, que les allemands n’arrivaient plus à éliminer. Les soviétiques prirent donc la décision de ramasser et d’ensevelir les corps…
texte écrit par Rober Clément