UN OBUS DE LA GUERRE 14/18 DANS LE CHAMP D’UN MILITANT DU MOUVEMENT DE LA PAIX permet de débattre de la construction de la paix
Nous avions informé les lecteurs de notre site Internet culturedelapaix.org du fait qu’un paysan membre du Mouvement de la paix, avait trouvé un obus dans son champ.
Loïc avait organisé dans l’urgence à la ferme Deux collations pour la paix à Pacé.
Le dimanche nous étions huit autour d’un thé pour une discussion sur les questions de la paix et de la guerre. Nous avons alors réalisé comme il se doit pareil circonstance une photo souvenir qui mettait en évidence à travers une banderole déployée dans le champ, la question dont nous voulions discuter au cours de ces deux collations.
Lundi le correspondant d’Ouest-France est venu prendre connaissance des faits et a réalisé un article donnant des éléments factuels mais relatant certains de nos interrogations qui ouvrent le dialogue sur les questions de la paix. Nous apprécions d’autant plus que Marie Ange qui est sur la photo est en train de finaliser actuellement une convention de jumelage avec les pacifiste d’Erlangen, ville allemande jumelée avec Rennes.
Un obus de la Première guerre dans son champ
Journal Ouest-France du mercredi 20 mai 2015
Edition : Rennes Nord – Rubriques : PacéLoïc Michel n’en revient toujours pas, cet éleveur de volailles de La Haie du Val, bien connu des Pacéens a découvert samedi 16, un peu par hasard, cet obus de la Première Guerre mondiale dans son champ juste en face de sa propre maison d’habitation, enfoui à environ 30 cm de profondeur sous un pommier.
C’est en promenant un détecteur de métaux dans le champ de la Butte que Loïc a fait cette étrange découverte. L’obus dont la douille est en très bon état est en laiton, c’est un modèle calibre 37 mm de 1885 (marquage 37-85) dit classique d’une longueur de 94 mm. L’obus a été fabriqué début 1917 par la Poudrerie de Paris lot 240, marquages parfaitement lisibles sur le culot de l’obus : 1.17 : PD.Ps : 240 : 37-85.Loïc s’interroge : « Comment est-il arrivé là ? Nous n’avons pas souvenirs qu’il y ait eu des bombardements français dans le coin en 1917-1918 ! » Ses amis, dont Roland Nivet, secrétaire national du Mouvement de la Paix trouve cette coïncidence intéressante. « On trouve cet obus au moment où l’amitié franco-allemande était à l’honneur au travers du jumelage de Pacé/Baiersdorf ! Voilà 70 ans que le second conflit mondial est terminé, et cette réconciliation franco-allemande est un exemple concret, que la construction de la Paix est possible à partir du moment où la volonté politique existe, initiée en 1963 par le couple Adenauer – De Gaulle ».