Le Télégramme: « 250 manifestants pour une paix juste et durable en Palestine »

Publié dans Le Télégramme le 2 aout 2014 (voir l’article original ici).

RENNES. 250 manifestants pour « une paix juste et durable » en Palestine

Rennes. 250 manifestants pour « une paix juste… by Letelegramme

Samedi après midi une manifestation pour réclamer « une paix juste et durable » entre Israéliens et Palestiniens a regroupé environ 250 personnes à Rennes.

C’est la septième manifestation rennaise depuis le début de l’intervention militaire israélienne à Gaza début juillet. Une nouvelle fois plusieurs associations comme le Mouvement pour la Paix, le Mrap, l’Union juive française pour la paix (UJFP), l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) ainsi que plusieurs partis de gauche avaient appelé à ce rassemblement place de la mairie. Les manifestants étaient présents pour réclamer: « l’arrêt de l’agression israélienne », « la levée du blocus, illégal et criminel, de Gaza » ou encore la mise en place de « sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international ».

Dispersion dans le calme

« La solution n’est pas militaire. La paix passe par la justice et l’application du droit et de toutes les résolutions de l’ONU. Ce qui conduit à la guerre c’est l’absence de justice et de droits pour les Palestiniens qui attendent un État depuis 1947 à côté d’Israël », a notamment rappelé Roland Nivet responsable rennais du Mouvement de la Paix.

De son côté Dominique Le Duff membre de l’AFPS de Rennes a lui souligné que les manifestants souhaitaient rencontrer le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian de passage à Rennes lundi « pour lui rappeler qu’en tant que président de région de Bretagne il avait signé en 2009 une pétition appelant à la réunion d’un tribunal pénal international pour juger des crimes de guerre israéliens dans la bande Gaza ». Après différentes prises de paroles, les manifestants ont défilé dans les rues de Rennes en scandant notamment « Enfants de Gaza. Enfants de Palestine. C’est l’humanité qu’on assassine ». De retour place de la mairie, ils se sont ensuite dispersés dans le calme.