Bretagne et Grand Ouest

En allant à l’hôtel, le nom des rues rappelle le passé colonial du Portugal et les guerres que le Portugal a conduit contre les peuples qui luttaient pour leur indépendance: Mozambique et Angola en particulier.

Peut-être que les plus jeunes ne savent pas que l’Europe a accepté des régimes fascistes en Europe bien après la fin du Nazisme.

Au Portugal il aura fallu la Révolution des oeillets conduits par des officiers démocrates pour que la démocratie soit rétablie et que les démocrates sortent enfin des prisons salazaristes.

Voilà ce que dit Wikipedia de la Révolution des oeillets:

Célébration du 25 avril à Porto, en 1983. Photo de Henrique Matos, Wikipedia.

« La révolution des Œillets (Revolução dos Cravose en portugais où l’on parle tout simplement du 25 Avril) est le nom donné aux évènements d’avril 1974 qui ont entraîné la chute de la dictature salazariste qui dominait le Portugal depuis 1933.

Ce que l’on nomme « révolution » est d’abord un coup d’État militaire soutenu par le peuple. Ce coup d’État provoque une révolution qui va durer deux ans et changer les structures de la nation, politiquement, économiquement, socialement et culturellement. Si le renversement du régime provoque un enthousiasme unanime, les jours qui suivent vont faire apparaître des divisions profondes sur la voie à suivre.

La révolution des Œillets offre la particularité de voir des militaires abattre un régime sans pour autant instaurer un régime autoritaire. Ils sont en effet porteurs d’un projet démocratique: mise en place d’un gouvernement civil, organisation d’élections libres et décolonisation. La fin de ce qui était appelé l’Estado Novo, le régime salazariste, va permettre au pays de sortir de son isolement.

Cet évènement s’inscrit dans le vaste mouvement de démocratisation qui touchera bientôt l’Espagne, la Grèce, l’Amérique latine et enfin l’Europe de l’Est. »

Puis une rue Costa Gomes. Ce maréchal fut président de la république dans la dynamique de la révolution des oeillets, il signa de nombreux appels avec les pacifistes pour le désarmement nucléaires etc.

Au fait: dans le guide Michelin on ne parle pas du Prix Nobel de littérature José Saramago. Pourtant on l’aime bien Saramago pour ce qu’il écrit mais aussi parce qu’il fut signataire d’un appel pour le désarmement nucléaire qui fut lancé le 14 octobre 1995. Ici, il chante avec José Alfonso le chant de la Révolution des oeillets, « Grandola, Vila Morena. »

 

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