Bretagne et Grand Ouest

Article de RFI, publié le samedi 21 juillet 2012, (article original ici):

Les femmes politiques de RDC demande l’aide de l’UE pour remédier à l’insécurité à l’est du pays

La RDC cherche à sécuriser ses frontières à l’est.
(Photo de RFI)

Les femmes politiques de RDC demandent l’implication de l’Union européenne dans la recherche d’une solution durable pour rémédier à l’insécurité dans l’est du pays. Réunies au sein de la Ligue des femmes pour les élections, une trentaine de femmes ont adressé un mémorandum au roi des Belges, Albert II. Bruxelles étant la capitale de l’Europe, elles pensent que l’ancienne puissance coloniale a le devoir de sensibiliser ses pairs de l’Union européenne.

Ce document de cinq pages est adressé à Albert II, le roi des Belges, afin que son pays amène l’Union européenne à s’impliquer dans la recherche d’une solution durable pour mettre fin aux crises à répétition à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

“La communauté internationale met le paquet pour résoudre la situation au Congo, concède la députée congolaise, Eve Bazaïba. Mais elle ne fait que gérer les conséquences, sans s’attaquer aux causes réelles profondes. Et les causes réelles profondes, c’est l’exploitation illicite des ressources minières du Congo. C’est la prolifération des armes, donc, le commerce des armes en République démocratique du Congo. Les armes qui crépitent en RDC ne sont pas fabriquées dans la région des Grands Lacs.”

“Toute ingérence d’un pays étranger – en l’occurrence le Rwanda – dans les affaires intérieures du Congo, doit être condamnée fermement,” a déclaré l’ambassadeur de Belgique. “Mais, a ajouté le diplomate, le Congo doit rétablir dans son armée, dans sa police, dans sa justice, une bonne gouvernance sérieuse.”

“On constate en effet, a indiqué l’ambassadeur Dominique Struye, qu’il y a de temps en temps du côté congolais, quelques complicités dans les transactions qui se font. Toute forme de complicité de la part de Congolais, dans un certain nombre de trafics, doit être condamnée et interdite.”

 

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